Pourmenadenn e Ruiz

Ile de Hoëdic

En Breton le caneton.
Elle ne mesure que 2,5 km sur 800 m au plus large.

Hoedic au large

Rattachée au continent, elle a vu passer les premiers habitants du coin qui y ont laissé des traces : par exemple le menhir de la Vierge (2 000 ans avant JC), christianisé avec une croix et une statue de la Vierge. Vengeance païenne ? Souvent foudroyée, la croix a disparu. On peut voir au musée de Carnac une sépulture de 4800 ans avant JC provenant de l'île.

Hoedic d'HouatPlus tard, à l'époque Vénète, l'île s'appelle Arica. Elle ne reste pas habitée jusqu'à la venue en ermitage de Goustan et de Rioc au début des années 1000. Ces derniers (qui deviendront saints par la suite) auraient reçu mission de l'abbaye de st Gildas pour défricher l'île qui était tenue pour infertile. Toute trace du prieuré construit pas Goustan aurait finalement disparu vers 1850. A son emplacement est construite l'église Notre-Dame-la-Blanche, dès 1853. Son clocher est surmonté d'un bar (le poisson, pas là où s'installent les piliers de café) et son décor intérieur présente la vie de st Goustan (une statue et les vitraux). Eglise insulaire, elle contient naturellement des navires Ex-voto.

Comme pour Belle Ile, Louis XIV fait construire un fort après les invasions anglaises, puis hollandaises en 1674, fort que les Anglais détruisent lors d'une de leur "visite", facilement puisqu'il n'est pas tenu par des militaires. Il est reconstruit sous Louis XV puis modifié avant 1848 avant de perdre toute utilité militaire : il devient école avant de devenir usine !

Il n'existe pas de transit direct entre l'île et le continent, on doit obligatoirement faire escale à Houat avant de franchir le passage des deux sœurs qui sépare les deux îles. A moins de posséder son propre bateau.